Souvenez-vous : nous sommes en 2014. Quelques semaines avant le 1er tour des élections, un sondage donne Jean-Marc PUJOL à 35% et Louis ALIOT à 28%. Le soir du 1er tour, Louis ALIOT est devant avec 34% des suffrages exprimés ; Jean-Marc PUJOL est derrière avec 30% !
Le sondeur s’est planté. Bel et bien, car au-delà des chiffres, c’est le classement dans l’ordre d’arrivée qui ne correspond pas à la réalité locale.
Si on aligne et projette la marge d’erreur du sondage de 2014 avec le résultat des urnes et le sondage IFOP publié le 3 avril dernier par L’Indep, on peut d’ores et déjà en conclure qu’au soir du 1er tour, en mars 2020, Louis ALIOT se situera dans la fourchette électorale des 34 à 39%… et là ça change toute la donne.
Tous les autres candidats peuvent bien faire des plans sur la comète, ils se plantent tous lamentablement dans leurs analyses, à l’exception du maire de Perpignan lorsque il déclare « que l’on se dirige vers un scénario à la biterroise »… rappelons ici que ce scénario s’est terminé avec la victoire du candidat soutenu par le FN, le journaliste Robert MENARD.
Effectivement, le maintien cette fois-ci de la Gauche au second tour des prochaines municipales a Perpignan ne pourrait que favoriser dans le cadre d’une triangulaire en vue l’élection de Louis ALIOT. C’est exactement ce qui s’est passé en 2014 à Béziers, tandis qu’à Perpignan la Gauche avec Jacques CRESTA (PS) jetait l’éponge pour faire barrage à Louis ALIOT.
Cette fois-ci, la Gauche ne pourra pas s’effacer du second tour au risque de payer très très cher (électoralement parlant) une seconde absence du conseil municipal de Perpignan pour la durée d’un second mandat municipal… alors qu’il y aura en suivant un poste de sénateur à « récupérer ». Notamment.
La tentation de la Gauche de se maintenir au second tour sera d’autant plus crédible voire incontournable que le sondage IFOP publié hier par le quotidien L’Indépendant lui accorde environ un tiers de l’électorat Perpignanais tous courants confondus (PS, PCF, EELV, Les Insoumis…).
A suivre.