Le moins que l’on puisse écrire, c’est que le contenu de la lettre adressée au Premier ministre Jean Castex, signée des deux sénateurs des P-O, François Calvet (LR/ Les Républicains) et Jean Sol (LR), n’est pas passée inaperçue dans l’opinion publique…

 

Dans cette missive, que nous avons donc publiée hier, les deux parlementaires roussillonnais fustigent le changement de compagnie aérienne au départ de l’aéroport de Perpignan-Rivesaltes – Transavia a succédé à Air France -, disant exprimé “le mécontentement de bon nombre d’usagers de cette ligne”, expliquant “Que ce changement de compagnie aérienne, totalement désorganisé, ne répond absolument pas aux attentes que sont en droit d’obtenir les usagers qui ne bénéficient plus des services que leur permettait Air France (…)”.

Depuis cette publication, nous avons reçu à la rédaction une avalanche de réactions, et toutes vont dans le même (bon) sens :

“C’est fou comment ces gens se plaignent de problèmes concrets dès que cela les concerne à titre personnel et use bien entendu des prérogatives offertes par leurs fonctions (…)”, nous écrit un usager de la ligne. “Je ne pense pas, très sincèrement, que nos deux sénateurs soient les mieux placés pour se plaindre. Ils n’ont qu’à essayer le tégévé… Après tout, un “train de sénateur” ça existe, non ?”.

Un autre usager de la ligne se félicite de l’arrivée de Transavia : “Une compagnie low cost qui enfin démocratise les airs ! Bienvenue Transavia ! Car avec Air France, Perpignan – Paris c’était presque le prix d’un trajet Barcelone – Stockholm, Paris – Montréal, etc.-etc.”.

 

 

“On est tout de même loin des 500€ décrits par Messieurs les sénateurs…

 

…Sauf si on prend ce billet de type Classe Business, ce qui doit être le cas lorsqu’on vit aux dépends de la République… En pleine campagne électorale de l’élection présidentielle dont le pouvoir d’achat est la préoccupation majeure des Françaises et des Français, ce n’était certainement pas le bon moment de soulever ce qui ne paraît être au final  qu’un inconfort passager. Mais, où avaient-ils la tête nos deux sénateurs lorsqu’ils ont pondu une telle revendication ? Ah oui, dans les nuages, ça c’est sûr”.