“Elections municipales 2020 : à propos du sondage IFOP pour le journal L’Indépendant…

Depuis hier mardi 2 avril 2019, le journal L’Indépendant publie les résultats d’un sondage réalisé par l’institut IFOP et commandité par le Groupe de presse La Dépêche du Midi, propriétaire des quotidiens La Dépêche du Midi, Midi Libre, L’Indépendant et Centre Presse, entre autres.

Il est important de rappeler, en préambule, qu’un sondage repose sur des règles et des quotas précis, très stricts, qu’un sondage ce n’est pas un pari ou un pronostic que l’on ferait pour une Coupe du Monde de football…

Ce décor planté, médiatiquement s’entend, les réactions à ce sondage peuvent être multiples, diverses et variées. D’ailleurs, depuis ce matin, les principaux acteurs – les personnalités locales inscrites dans ce casting perpignanais pour les élections municipales de 2020 – réagissent sur les réseaux sociaux, à partir de leur facebook, etc.-etc.

Personnellement, interviewé par la rédaction de L’Indépendant, j’ai également eu l’occasion de m’exprimer sur le site internet du journal.

A partir de là, tous les cas de figure sont possibles. Les uns en appellent déjà à un rassemblement des forces de progrès, à droite ou à gauche, les autres souhaitent mettre en évidence de possibles alliances, d’autres encore pour aller au second tour – alors qu’ils ne sont même pas certains de figurer au 1er tour – tirent la sonnette d’alarme en se positionnant en frondeurs, avec une parole peu crédible, d’autres enfin se complaisent dans des scénarii d’autosatisfaction hallucinants, sans raison garder. Presque si, à les entendre, à les lire, à les voir, une élection municipale ne se jouerait pas comme au Monopoly. Ceux-là nous en disent long sur le mépris qu’ils ont de l’électorat !

En ce qui me concerne, j’ai toujours dit depuis le début que, concernant ma participation aux prochaines élections municipales sur Perpignan, celles de 2020, j’annoncerai ma décision au lendemain des élections européennes, fixées au 26 mai 2019. Ma position n’a pas varié, je maintiens le cap.

Sortis des sempiternels blablabla, ce que nous démontre ce sondage du jour, ce que les sondés nous disent en tout cas : c’est que face au risque de voir l’extrême-droite s’installer aux commandes de la ville, il faut une investiture Les Républicains En Marche. C’est une évidence. Et c’est ce que j’appelle de mes vœux depuis de très longs mois. Cela est d’autant plus crucial, essentiel, vital j’ose le dire, qu’on s’aperçoit toujours dans ce sondage qu’il existe, à Perpignan, un réservoir de voix à gauche, et que cette fois-ci, j’en suis intimement convaincu, la Gauche ira jusqu’au bout des élections, qu’elle se maintiendra pour le second tour si elle est en capacité de le faire.

Chacun prendra ses responsabilités. C’est aussi cela la Démocratie. Je me suis toujours exprimé dans l’Union, dans le cadre du Rassemblement, je continuerai à le faire tout en portant le bilan de l’équipe municipale.

L’envie de renouvellement qui semble se dégager de ce sondage ne me choque pas. Elle revient, cette envie, à chaque rendez-vous électoral. Et cette fois-ci elle ne m’impressionne guère, car je constate que les noms avancés dans ce casting figuraient déjà dans les urnes en 2014. Ce sont les mêmes, pas besoin, ou presque, d’imprimer de nouveaux bulletins, puisqu’à la lecture de la liste des candidats possibles ne figurent aucun nom nouveau.

Mais nous aurons l’occasion, je l’espère en tout cas, dans les colonnes de l’Indépendant ou ailleurs, de faire vivre le grand débat que mérite Perpignan, les Perpignanaises et les Perpignanais !”.