Réponse au communiqué du 4 décembre 2019, de Monsieur Jean-Pierre ROMéRO, maire de Port-Vendres…

 

« Pour un vrai débat sur la vie et le développement de Port-Vendres… 

Non, Monsieur le maire de Port-Vendres, ce n’est pas un faux débat et vous ne pouvez pas répondre aux questions légitimes de vos administrés par une « pirouette administrative », en vous référant à l’arrêté préfectoral sur l’aménagement du port 

 

Lisez-le : il est prévu de sécuriser la plage des Tamarins, lors de « la construction d’un terre-plein d’une superficie de 10 700 m2 ». Cette anticipation était bien inutile, même si vous évoquez la sécurité…, si un jour des travaux étaient entrepris, il serait temps de s’en préoccuper. En attendant, rendez la plage des Tamarins aux Port-Vendrais. Revoyez plutôt les engagements que vous aviez pris il y a douze ans, contre le 3e quai et le maintien de l’Hôtel des Tamarins et ses abords.

Merci de répondre aux questions concernant le quartier des Tamarins/ Cap Béar, car nous parlons bien de l’abandon du quartier des Tamarins et du Cap Béar, de sa dégradation constante, de ses pollutions par le bruit et par les fumées de cargos qui utilisent du fioul lourd, avec émission de particules fines hautement dangereuses pour tous les riverains du port.

Pour preuve dans le numéro 30 de novembre 2019 du journal municipal, dans la rubrique travaux et embellissement de la ville il n’y a rien sur le quartier des Tamarins/Cap Béar ! Comme d’habitude, notre quartier fait-il encore parti du territoire de la commune de Port-Vendres ?

Nous regrettons également votre position négative sur l’historique archéologique de notre ville affichée sur trois pages dans le bulletin port-vendrais de novembre 2019 : Portus Vénéris et son temple n’ont jamais existé et Port-Vendres a toujours été l’annexe de Collioure….
Cette histoire falsifiée de notre cité vieille de trois millénaires est une fausse information pour les Port-Vendrais. Elle ne tient pas compte des découvertes récentes publiées en novembre 2018 dans la semaine du Roussillon et complétées en octobre 2019 dans le livre « Pyréné – l’île et la cité retrouvées ».

 

Communiqué des membres du Collectif des Tamarins/ Cap Béar et du Collectif citoyen port-vendrais.