“Chassez le naturel il revient au galop ! Telle doit être la devise de Pierre Aylagas”,  par Lionel Nadal (UDI), adjoint au maire de Port-Vendres, élu communautaire à la communauté de communes Albères/ Côte Vermeille/ Illiberis.

Pierre Aylagas dans sa dérive absolutiste est la parfaite synthèse du mal qui ronge notre démocratie : il choisit et impose son dauphin aux administrés de sa commune, concentre tous les pouvoirs, détricote son territoire au profit de sa seule ville, embauche qui il veut (selon ses propres termes), assume avec suffisance des actes qui poseraient de gros soucis à tout commerçant et chef d’entreprise (cf. Rapport cours des comptes sur la gestion du CDT)… Il distribue les bons points à ses vassaux les plus dociles, punit les autres, et cumule sans gêne les fonctions et les postes au point d’être classé par l’hebdomadaire L’Express en “surcumul ” dans le wagon de tête des élus cumulards pourtant si nombreux.

C’est donc en pointe dans tous ces domaines que désire continuer de régner sans partage notre actuel président de la communauté de communes Albères/ Côte Vermeille/ Illiberis. Prêt à tout pour conserver “ses” fauteuils, et devant des pressions qu’il feint d’ignorer, notre virtuose donna en juillet un récital de signes d’ouverture : baisse du prix de l’eau pour la Côte Vermeille et les Albères, plus de pouvoirs pour les vice-présidents, plus de transparence. Le clou du spectacle demeurant la “démission” de son directeur fraîchement  “mutualisé” (tout en conservant l’épouse de celui-ci et pour laquelle il faudra bien qu’il s’explique).

Cependant notre “leader”, comme il se nomme lui même, n’a pu s’empêcher d’appliquer aussitôt le fameux proverbe : “chassez le naturel, il revient au galop”, en annonçant ( cf. l’indépendant du 30 août 2015) , souhaiter le transfert du siège du Parc Marin naturel du Golfe du Lion actuellement à Port-Vendres vers Argelès-sur-Mer ! 

Faisant fi de son rôle de président de la communauté de communes et de ses obligations de veiller à une répartition harmonieuse des activités sur le territoire, il commet une faute grave qui remet en cause le pacte de solidarité qui unit des villes entres-elles dans le cadre d’une intercommunalité.

En effet comment imaginer travailler en confiance avec un président qui désire vous dépouiller au seul profit de sa commune ?

Il affirme ainsi une fois de plus sa vision et ses méthodes archaïques que je dénonce et combat depuis plusieurs mois. La démocratie, Monsieur Aylagas, ce n’est pas cela, et si les valeurs Républicaines vous habitent un tant soit peu et si comme vous le dites votre mandat de maire est le plus beau et bien démissionnez de la présidence de la Communauté de communes pour vous y consacrer à 100% et respectez vos électeurs, sans oublier de démissionner aussi de vos fonctions de député pour vous appliquer enfin la loi du non cumul que vous avez voté à Paris, sans aucune hésitation, en parfait défenseur de la majorité du président François Hollande. A moins, oui, à moins que la démission de votre poste de premier magistrat de la ville d’Argelès-sur-Mer ne soit que poudre aux yeux et que vous comptiez continuer de tout régenter, de tout diriger bien au delà du 31 mars 2016 en monarque absolu ?”.