Maire de Port-Vendres pendant deux mandats – de mars 2008 à mai 2020 – Jean-Pierre Romero vient d’envoyer sa lettre de démission du siège de conseiller municipal de Port-Vendres

 

 

Dans une longue lettre, que nous reproduisons ci-dessous intégralement, Jean-Pierre Romero revient sur le formidable travail accompli par son équipe aux commandes de la Ville de Port-Vendres. Il se confie sur ses passions intimes avec cette commune qu’il chérit par-dessus tout, qu’il continue d’ailleurs de vivre intensément, évoquant par moment et sentimentalement, sur le ton des confidences, une relation presque amoureuse avec la Cité de Vénus

 

Sur la célèbre place de l’Obélisque où Jean-Pierre Romero, maire, a rendu son âme au marché hebdomadaire de plein vent pour en faire aujourd’hui une attractivité des plus conviviales et, surtout, inséparable d’un certain art de vivre à Port-Vendres

 

Le “Miguel Caldentey”… réhabilité et classé Monument Historique !

 

 

“Par le passé, j’ai dormi dans une chambrette du 25 rue Castellane chez mon oncle et ma tante maternelle, j’ ai fait jeunesse avec mon cousin sur cette même place Castellane, j’ai servi le ballon ovale avec la fameuse équipe de la Côte Vermeille, aujourd’hui, je suis fier, d’avoir, sans compter mon temps, consacré douze années entières de ma vie à Port-Vendres en tant que maire.

J’aime cette ville profondément, elle me fascine par son caractère humble et fier à la fois.

Aujourd’hui, le temps est venu de laisser la place à celles et ceux qui représentent la relève dans ma liste «Maîtrisons notre avenir» que j’ai eu l’honneur de mener aux dernières municipales. Il faut que les jeunes talents révélés au cours de notre campagne, soient en capacité de relever les défis de demain au sein d’une opposition que j’espère forte et courageuse.

Je sais qu’avec mes équipes pendant douze ans, nous avons fait du bon travail, tout en profondeur, donnant un maximum de garanties à Port-Vendres pour l’avenir.

Dans le classement des villes de même strate, Port-Vendres figure parmi celles qui sont les moins endettées.

Je ne remercierai jamais assez les femmes et les hommes totalement désintéressés, qui m’ont accompagné sans jamais faillir, prouvant leur attachement à leur ville.

Nous avons pu obtenir d’importantes subventions et financements pour les grands projets contenus dans notre programme comme la réfection des quais, la Caserne du Fer à Cheval et la Place de l’Obélisque, la préservation et le remplacement de la statue Maillol de notre Monuments aux Morts, le phare Béar, la goélette Miguel Caldentey qui attend à quai la finalisation de sa restauration.

Un mot particulier sur le Miguel Caldentey, classé monument historique : Nous sommes très fiers de l’avoir sauvé , pour transporter du fret et des passagers en Méditerranée, sous le pavillon port vendrais ; Nous avons été visionnaires lorsque l’on sait que des associations et des sociétés développent en ce moment même le concept durable et écologique de transport maritime à la voile sur la façade atlantique. Quel plus beau symbole pour notre port ?

Nous avons sauvé la chapelle de Cosprons en la restaurant entièrement au cours de mon premier mandat.

Nous avons aussi persuadé nos partenaires de nous déléguer la propriété du Fort Fanal pour l’euro symbolique

Nous avons réalisé trois infrastructures importantes avec la médiathèque, le pôle médical tellement indispensable, et l’extension du Dojo avec ses salles de sport

Tout a pu être fait sans peser sur les finances communales, préservant les habitants de Port-Vendres d’une augmentation de leurs impôts communaux.

Voilà pourquoi, je quitte la scène port vendraise l’esprit tranquille, conscient d’avoir toujours œuvré au service de l’intérêt général de Port-Vendres et de ses habitants.

Au rang de mes plus beaux rêves pour Port Vendres que j’ai pu réalisés , je citerai l’hivernage du Belem, et la venue de bateaux mythiques, la Santa Maria, La Nao Victoria, et surtout, la superbe , l’inoubliable Hermione.

Je passe désormais le flambeau à ceux de mes colistiers motivés et amoureux de Port Vendres, qui feront demain.

Quant à moi, une nouvelle vie, une de plus, m’attend !”.

 

Jean-Pierre Romero