(Communiqué)
Claudette Guiraud et Pierre Rossignol, élus de la Ville de Saint-Cyprien, communiquent :
-“Le maire de Saint-Cyprien, Thierry Del Poso (pour se dédouaner de la grave négligence des 15 et 17 juillet), affirme ce jour, jeudi 1er août 2024, sur un média en ligne : « Il existe un délai de quarante-huit heures entre la réalisation des prélèvements par l’ARS (l’Agence Régionale de Santé) et la publication des résultats, voire même un délai de quatre jours lorsque les tests sont réalisés le jeudi »…
En gros, et si l’on comprend bien le sens des termes employés par Monsieur Del Poso, si l’ARS effectue des prélèvements le jeudi qui révèlent que l’eau de baignade est polluée, le maire n’en sera informé que le lundi qui suit…
C’est totalement incompréhensible, voire même dangereux. Cela voudrait donc dire que l’on laisserait des gens se baigner dans une eau polluée pendant quatre jours, sans rien leur dire. C’est proprement inadmissible.
A quoi servent alors ces analyses des eaux de baignade, si c’est pour apprendre seulement après coup qu’elles étaient polluées ?
Il y a là quelque chose qui ne tourne pas rond… On pourrait même dire que l’on marche sur la tête alors que nous parlons de bactéries dont certaines sont dangereuses pour l’homme !
Pourtant, lorsqu’il s’est agi de rouvrir la Plage 2 de Saint-Cyprien, les analyses ont été produites en une matinée par l’ARS, en tout cas si l’on en croit l’article publié dans le journal local en date du mercredi 31 juillet 2024 qui explique que : « L’interdiction (de baignade) a pu être levée, dixit l’Agence Régionale de Santé (ARS) en fin de matinée. »
Les nouvelles analyses des eaux de baignade sont redevenues d’excellente qualité sur tous les Postes de secours, la Municipalité de Saint-Cyprien ayant partagé l’information officiellement sur ses réseaux sociaux quelques heures plus tard…
Nous aimerions donc comprendre, ce deux poids – deux mesures en la matière.
A savoir : pourquoi faudrait-il quatre jours pour fermer une plage et une matinée pour la rouvrir ? Que Mme Espert nous éclaire donc de sa science sur ce point.
Mais toutes ces palabres ne nous expliquent toujours pas pourquoi l’ARS et le maire de Saint-Cyprien ont passé sous silence la pollution des 15 et 17 juillet, quitte à faire prendre un gros risque de santé aux personnes qui fréquentaient les deux plages dont il est ici question.
Nous savons qu’aujourd’hui certaines personnes hésitent, afin de porter plainte contre l’ARS et contre le maire de Saint-Cyprien pour “mise en danger délibérée de la vie d’autrui”.
Claudette Guiraud et Pierre Rossignol, conseillers municipaux de la Ville de Saint-Cyprien
Claudette Guiraud, élue de la Ville de Saint-Cyprien (Opposition municipale).