Pour alimenter la colère qui monte à Saint Cyprien, un Collectif – qui revendique un demi-millier de sypmpathisants en à peine plus d’1 mois -, a détourné, de façon ironique, sur les réseaux sociaux, l’affiche publicitaire que la Municipalité avait installé dans le métro parisien afin de vanter les bienfaits et l’ensoleillement de la célèbre station balnéaire du littoral roussillonnais.

 

La Municipalité de Saint-Cyprien n’est pas la seule et unique, dans les P-O, a avoir utilisé en toute légalité ce levier de la surtaxe qui s’appuie sur un nouveau décret permettant aux communes de majorer la taxe d’habitation dans les régions où le marché immobilier connaît de fortes tensions. Dans les P-O, les Villes littorales Argelès-sur-Mer et Le Barcarès, entr’autres, l’ont également adopté. Certaines régions sont particulièrement concernées, comme le Pays basque ou la Bretagne.

En 2024, près de 1 500 communes, parmi celles autoirisées, ont choisi d’appliquer cette surtaxe… contre seulement 308 en 2023. Soit quatre fois plus que l’année précédente.

Toutefois, selon Selexium, le spécialiste du secteur (Gestion patrimoine & Courtage immobilier) : “Si cette majoration vise à dissuader l’acquisition de résidences secondaires dans les régions ou la pénurie de logements pour les résidents permanents est critique, dans les faits les résultats sont plutôt mitigés : majorer la taxe d’habitation n’a pas eu l’effet escompté sur la réduction du nombre de résidences secondaires”. Au Pays basque, par exemple, malgré une majoration souvent maximale – comme à Saint-Cyprien, Argelès-sur-Mer et au Barcarès -, le nombre de résidences secondaires continue de croître…

 

L.M.