Jean-Jacques Lopez (PS), maire de Salses-le-Château et conseiller général (canton de Rivesaltes), estimant avoir été mis en cause par André Bascou (Divers droite), maire de Rivesaltes, nous communique avec prière d’insérer :
“Drôle de façon de gérer une collectivité locale que celle d’utiliser et de redistribuer de « l’argent qui n’existe pas »… A Salses-le-Château, comme je pensais dans toutes les autres communes de France, c’est l’impôt qui sert à alimenter le budget de la commune. Et malheureusement pour les populations et les entreprises les prélèvements ne sont pas virtuels…

Je souhaiterais rappeler à monsieur le président de l’ex-communauté de communes Rivesaltais-Agly, que nous avons signé une convention financière entre la communauté de communes Rivesaltais-Agly, la communauté de communes Salanque-Méditerranée et la commune de Salses-le-Château, le 21 décembre 2010, reçue en préfecture des Pyrénées-Orientales à Perpignan, le 3 janvier 2011.

Les termes de cette convention, engageant les structures et leurs populations pour l’avenir, déterminent les droits et les devoirs de chacun en la matière, notamment pour les finances. Les montants inscrits sur cette convention, sont le pur produit de « vos » calculs.

Par ailleurs, le montant dû à la commune de Salses-le-Château a été reporté dans le compte de gestion 2010 de monsieur le Trésorier payeur et dans le compte administratif 2010 de la Commune de Salses-le-Château.

Enfin, en date du 16 novembre 2011, ayant pris le temps de la réflexion, monsieur le Percepteur de Rivesaltes m’informe qu’il a transmis une demande de mandatement d’office de cette somme à monsieur le préfet, sous couvert de monsieur le Directeur départemental des Finances publiques.

Peut-on penser que tant de spécialistes de la finance se soient trompés ? Peut-on penser que les communes du Rivesaltais aient adhéré à l’Agglo PMCA (Perpignan-Méditerranée Communauté d’Agglomération) à partir de faux calculs ?

Je pense qu’il convient surtout de rester humble par respect pour nos populations”.