Force Ouvrière (FO) du Centre Hospitalier (CH) de Thuir : mobilisation du lundi 9 avril 2018… Rencontre avec la direction de l’ARS Occitanie, la direction du CH de Thuir et les représentants des usagers.

 

FO était en grève le 22 mars 2018 et avait mobilisé beaucoup de personnels de l’hôpital de Thuir pour la défense du service public, les conditions de travail et d’accueil des patients du CH. Lors de cette manifestation, une première rencontre de FO à l’ARS avait permis d’obtenir un rdv avec la directrice régionale Occitanie.

 

Avant-hier, lundi 9 avril 2018, une rencontre avec Mme LéVRIER, directrice de l’offre de soins et de l’autonomie de la région Occitanie/ Pyrénées-Méditerranée, a entendu une partie des revendications syndicales, soutenues par les représentants des usagers.
Le syndicat FO revendique :
Рla p̩rennisation des 25 postes contractuels actuellement sur le centre hospitalier de Thuir.
– une revalorisation de notre dotation budgétaire, en effet nous sommes en sous-dotation de plus de 3 millions d’euros par rapport aux autres établissements de la région Occitanie/ Pyrénées-Méditerranée.
Par ailleurs, FO dénonce les conditions de travail au sein du centre hospitalier qui sont intolérables : “les agents sont constamment rappelés sur leurs repos, leurs congés et les services fonctionnent à effectif minimum. Beaucoup d’agents expriment un burn-out ou démissionnent”.

 

FO dénonce aussi “un manque cruel également de personnel médical et de personnel soignant qui favorise la violence des patients au sein de l’établissement mais également un risque de décompensation à leur domicile compte tenu des délais de consultation en CMP de plus en plus long. En pédopsychiatrie, les familles ne peuvent bénéficier de soins adaptés pour leurs enfants faute de professionnels spécialisés en nombre suffisant. Certains soins s’ils doivent être assurés en libéral ne sont pas pris en charge par la sécurité sociale”.

 

FO alerte sur le manque de moyen qui favorise une médecine à deux vitesses. FO exige que les patients puissent bénéficier de soins de qualité.

“Mme LéVRIER reconnaît les difficultés de l’établissement et a annoncé officiellement des premières mesures :
– la pérennisation d’une partie des postes contractuels embauchés pour pallier au manque de personnel récurrent à hauteur de 500 000 euros (environ dix postes) ;
Рle d̩blocage de budget de 400 000 euros pour valider la totalit̩ du projet du service r̩habilitation au CH de Thuir.
Des appels à projets structurels vont être lancés pour également évaluer leur financement”.

 

Le syndicat FO s’est engagé à ce que ces engagements soient suivis d’effets, et assure de “rester vigilant !, la mobilisation continue pour la défense du service public”.