“Lettre ouverte aux Argelèsiens,
par Danilo PILLON, conseiller municipal de la Ville d’Argelès-sur-Mer, élu depuis 1989.

 

Il n’est pas dans mes habitudes de signer un papier dans la presse, mais ces temps derniers, des faits et déclarations me poussent à le faire.

  1. Lors de la dernière réunion de la communauté des communes, le Président propose aux élus présents une réorganisation des tournées de collecte des déchets ménagers:
    les camions collectant les déchets ménagers partiront tous, dorénavant, du centre technique de la Communauté de Communes Albères-Côte Vermeille-Illibéris à Argelès-sur-Mer.
    Cette décision, proposée, discutée, et approuvée y compris par les syndicats représentant le personnel, a pour conséquences, le départ de quatre véhicules de plus par jour d’Argelès, et nécessite la construction de hangars.
    Le maire d’Argelès-sur-Mer demande la parole et déclare :
    « Je m’opposerai au permis de construire pour cette construction ».(tout le monde sait qu’en matière d’urbanisme il en connaît un rayon) « car les retombées de particules carbone seront néfastes aux résidents du quartier ».

Cela pourrait être louable, mais Monsieur PARRA a des troubles de mémoire inquiétants !
N’est-il pas le maire qui a fait d’un stade, le Marasquer, une aire verte, pour le transformer en parking ?
Et ce ne sont pas quatre véhicules mais des centaines qui s’y garent et roulent tous les jours. La quantité de CO2 n’est à mon sens pas comparable.
En centre-ville, à côté d’une école primaire fréquentée par des centaines d’enfants. Et pour couronner le tout, il a fait mettre des containers à déchets de l’autre côté de cette école.
Un comble, pour un enseignant, professeur des écoles…

  • 2. Depuis 2014, trois élus de droite, opposants de la majorité, ont toujours voté contre le budget de la commune. Lors du vote du budget 2019, et cela pour la première fois, ils ont voté le budget présenté par le maire lui évitant ainsi d’être mis en minorité. Les raisons qu’ils invoquent : « pour la bonne marche d’Argelès, et l’ intérêt des Argelésiens».

Si leurs convictions c’est réellement et sincèrement l’intérêt d’Argelès-sur-Mer, alors pourquoi ne pas l’avoir fait avant ? Argelès-sur-Mer ne les intéressait donc pas avant 2018 ? Ou alors ont-ils voulu sauver le soldat PARRA ? Ou bien ont-ils d’autres raisons dont je n’aurais pas connaissance ?
Les électeurs de 2014 qui ont voté pour eux doivent avoir aujourd’hui le sentiment juste, d’avoir été trompés.

  • 3. Lors du dernier conseil municipal, le maire perdant son sang-froid, a qualifié le groupe issu de la majorité « d’inutiles à Argelès ».

Je lui ai fait remarquer que le groupe était composé par « le 1er adjoint, la 2ème adjointe, la 3ème adjointe, le 4ème adjoint et cinq autres élus, dont deux conseillers régionaux, une conseillère départementale, l’ancien député-maire et président de la Communauté de Communes Albères-Côte Vermeille-Illibéris, un ancien secrétaire général des services de la commune… Que plusieurs d’entre eux ont plus de trente ans de mandat. » et que les traiter d’inutiles, « c’est faire insulte aux 57 % des électeurs Argelésiens qui ont renouvelé leur confiance aux municipales de 2014 à une liste menée par Pierre AYLAGAS et non pas par Antoine PARRA ».

  • 4. Monsieur PARRA aurait-il des problèmes de vue ?

Que ce soit sur son blog, son Facebook, dans « Granotes » (le magazine municipal de la Ville d’Argelès-sur-Mer) ou dans ses déclarations, n’apparaissent ou ne sont cités que les élus qui le soutiennent, et aussi depuis peu, les élus de droite qui lui ont apporté leurs voix.
Dans les manifestations qui se déroulent à Argelès-sur-Mer, lorsqu’il veut bien nous en informer, et ce n’est pas toujours le cas, nous sommes présents. Mais il ne nous voit pas !
Dernier exemple, lors de l’inauguration de lancement de la saison dans un restaurant d’Argelès-sur-Mer, il n’a pas vu Monsieur BOISVERT qui mesure plus de 1,90 m mais il a aperçu une élue de droite, qui mesure moins de 1,60 m…

Pour son anniversaire en avril, j’avais l’intention de lancer un appel à une cagnotte pour lui offrir de nouvelles lunettes, mais après réflexion, je me suis dit que ce n’est pas sa vue qui est en cause mais sa mauvaise foi. Et contre cela, hélas, il n’y a ni lunettes ni remèdes.

Pour conclure, Monsieur le maire va encore dire que je le persécute ! Je lui répondrai que c’est de la PARRA-noïa !”

 

Danilo PILLON.