“Les dirigeants actuels ne peuvent s’en prendre qu’à eux mêmes, car cela fait trop longtemps qu’ils dirigent les Français les uns contre les autres.

Plutôt que réduire la dette, ils ont créé un open bar fiscal.
Une boulimie de la dépense publique qui a fédéré l’ensemble des Français contre eux.
Dans chaque étape législative, ils ont fait de la France le pays le plus fiscalisé au monde. D’après l’Organisation pour la Coopération et le Développement Economiques (OCDE) sur la fiscalité de ses trente-six pays membres, les recettes fiscales auraient atteint en France 46,2% du produit intérieur brut (PIB) en 2017, contre 45,5% l’année précédente.

Cet « irréalisme politique » arrive à son terme ; les Français l’on décidé : la situation qualifiée d’arrogante n’est plus jugée acceptable.

Le ras-le-bol n’est plus imminent, il est bien là et plus personne ne veut de cette façon confiscatoire de faire de la politique.
Notre gouvernement, en semant le mépris récolte la colère et la haine, une situation qui ne fera que s’amplifier, si il n’y a pas de réponses adaptées.

Les Français en ont assez des incohérences, que chaque emploi supprimé par l’Etat soit remplacé par plusieurs taxes et une multiplication d’emplois dans la fonction publique territoriale.

Il n’y a pas de pays de la taille de la France avec autant de fonctionnaires. Seuls quelques pays nordiques y parviennent, néanmoins la Finlande a été contrainte de demander à ses fonctionnaires de se serrer la ceinture en leurs sucrant huit jours de congés, passant ainsi de 38 à 30 jours par an.
La posture et l’imposture du gouvernement a créé une fiscalité indigeste que les Français ont fini en ces temps difficiles par rejeter en masse.

Ce n’est plus acceptable d’être taxé et contrôlé pour tout et n’importe quoi, alors que le service public rend aux Français de moins en moins de services tout en distribuant de plus en plus de sanctions. Ceci dit, beaucoup de radars ont enfilé le gilet jaune.

Cela parait simple à comprendre, le mépris et les sanctions ont atteint les limites de l’acceptable, les dirigeants d’entreprises au même titre que les salariés n’en peuvent plus de se faire matraquer fiscalement, d’être dressés les uns contre les autres.

Les salariés ne veulent plus être dépouillés, les chefs d’entreprise n’en veulent plus d’être considérés comme des dirigeants-profiteurs.
La noblesse entrepreneuriale s’est transformée en caricature d’un patronat d’assisté.totalement dépendant des 40 milliards du CICE.

Les dirigeants d’entreprises ont été livrés à la vindicte populaire, d’abord par le gouvernement HOLLANDE-MACRON, puis par son successeur qui en solo a choisi d’humilier petits patrons et salariés.

En dressant les Français les uns contre les autres, les salariés contre les entreprises, ils ont enflammé les esprits, ruiné le moral des Français, tué la valeur travail et l’ambition des jeunes générations qui s’inquiètent de l’utilité de leurs études.

Aucun pays au monde ne l’avait fait : HOLLANDE-MACRON l’on osé !
Le modèle français est devenu une machine à broyer dans lequel le travail est devenu une soumission. Le modèle français est devenu un système profiteur et inhumain. Les exemples de patrons-profiteurs et les amalgames nous ont construit de très beaux spécimens à la une de tous les médias, exilés en Belgique, Irlande, Panama et autres réfugiés fiscaux d’ici et d’ailleurs.

Après avoir détesté les politiques, les banquiers, les fonctionnaires et les journalistes, ils sont parvenus à faire détester notre modèle économique.
La soumission a laissé place à la révolte et maintenant la révolution.
Bravo les pyromanes, c’est quoi le plan B, maintenant que vous avez enflammé les esprits ? Est-ce qu’il va falloir fermer l’ENA ou en ouvrir dans chaque Préfecture ? Et maintenant on fait quoi, on souffle sur les braises, on attend l’acte 5 – 6 – 7 ?

Les solutions sont simples, l’Etat pourrait :

– Arrêter en 2019 le CICE et au 1er Janvier supprimer les charges salariales pour redonner du pouvoir d’achat aux salariés et générer de l’emploi ;

– Désindustrialiser l’agriculture pour rendre l’économie agricole circulaire et moins polluante ;

– Protéger toutes les populations y compris les petits porteurs d’initiatives associatives, privées ou publiques ;

– Cesser de souiller l’image entrepreneuriale de ceux qui inventent l’économie avec leurs deniers personnels ;

– S’engager à ce que la puissance publique redevienne le soutien de ceux qui prennent des risques ;

– Que dans toutes les instances décisionnelles, l’Etat s’engage à remettre des sociaux-professionnels éduqués à gagner l’argent et plus uniquement formés à la dépense ;

– S’engager dans un réaménagement de la chaîne de valeur du service rendu par l’État et les instances Territoriales ;

– Que l’obligation d’éduquer ne soit plus uniquement confiée à l’Etat mais mieux réparti avec le monde associatif et l’éducation populaire ;

РQue pour chaque loi cr̩̩e un minimum de deux lois soient abrog̩es.

Nos « pyromanes » actuellement au pouvoir doivent faire transparaître une prise de conscience unanime et sans équivoque. Ils doivent cesser de nous faire marcher à reculons.
Le monde entrepreneurial a besoin de remettre de la dignité au travail afin transmettre cette confiance aux nouvelles générations…”.

Hubert LEVAUFRE, dirigeant d’entreprise