Michel Ramio.

 

L’événement était annoncé comme l’une des soirées la plus incontournable, dans les jours qui ont précédé le traditionnel réveillon de la nuit de la Saint-Sylvestre, histoire de s’entraîner avant l’heure “H”, force est de constater que la soirée fut à la hauteur et même au-delà des ambitions motivées… tellement Michel Ramio, qualifié de “Travolta colliourenc” par la presse spécialisée internationale, a sorti le grand jeu aux commandes de ses platines et de son pas de danse ! Unique, historique…

 

Michel Ramio a désormais sa plaque à l’entrée du “Café Sola”, aux côtés de personnages illustres qui ont fréquenté ce bar-restaurant emblématique de la côte vermeille.

 

L’équipe du Café Sola de Laurent Puigsarbé, à Collioure – lieu incontounapplé et précieux de la vie sociale et touristique locale – avait prévu le tsunami musical en réorganisant pour l’occasion la salle, la terrasse, le comptoir et les cuisines afin d’accueilli d’accueillir la star colliourencque des linoléums, Michel Ramio, dit “John Travolta”, l’homme orchestre de tous les instants, capable de tous les excès (même ceux qu’aucun dictionnaire ou lexique musical n’a réussi à répertorier).

Et la soirée a tenu ses promesses. Au point que nombre de Colliourencs salariés dans des établissements de bouche n’ont pas hésité ce soir-là à déserter quelques minutes restos et/ ou bars pour aller applaudir l’artiste.

Apparu dans un premier temps en dandy pailleté de la tête aux pieds, dans une fièvre du Vendredi soir originale, insolite, Michel Ramio depuis ses platines a dégoupillé une kyrielle de tubes disco tout en mimant sur un carrelage glissant son Dieu, Tony Manero (Travolta dans le film La Fièvre du Samedi Soir), pour enflammer le dance-floor du Sola. Lendemains difficiles pour le retour à la réalité.

Rappelons que la fièvre est une température corporelle qui s’installe lorsque le thermostat du corps se réinitialise à une température plus élevée, principalement en réponse à une infection, en l’occurrence le Disco. D.I.S.C.O. version Michel Ramio.

Que du Bonheur ! Un grand merci à notre “Travolta colliourenc”, ainsi qu’à Laurent Puigsarbé (et à toute son équipe du Café Sola) de nous faire partager de tels grands moments de convialité dans cette époque de rustres, d’ambiances de chaos et de rêves brisés, où on ne croit (presque) plus aux contes de fée !

 

L.M.