Port-Argelès.

On ne se refuse plus rien à l’Office Municipal de Tourisme (OMT) d’Argelès-sur-Mer. Deux décisions récemment portées à notre connaissance modifient sans réserve l’utilisation de l’argent public à l’OMT d’Argelès-sur-Mer.

Depuis toujours les remboursements des frais qui concernent les frais de restauration et d’hôtel des employés et élus en mission pour le compte de l’OMT étaient remboursés sur la base légale maximum des remboursements aux agents de l’Etat ou des communes soit de 60 à 75€ par nuit d’hôtel et de 15€ par repas. A ce prix là on trouve partout à tout moment d’excellents hôtels classés en trois ou deux étoiles. Même au centre de Paris, au Sacré Coeur, à l’Opéra ou près de l’Arc de Triomphe.
Ainsi tous les employés des services de l’Etat et de toutes les villes de France (dont la commune d’Argelès-sur-Mer) sont traités à égalité dans ce domaine.

L’OMT d’Argelès-sur-Mer, coprésidé par Antoine PARRA (PS), maire, et Jean François BEY, vice-président vient de s’en affranchir. Une première tentative inscrite à l’ordre du jour du conseil d’administration avait échouée, fin 2016, obligeant le maire et son vice-président à surseoir à la décision qu’ils avaient décidée. Quelques voix avaient dû s’élever pour les faire revenir sur terre.

 

Fin 2017, une deuxième tentative au cours d’un autre conseil d’administration a été entérinée… en toute discrétion en fin de réunion car MM. PARRA et BEY puisque, selon nos informations et témoignages recueillis auprès de participants, ils ne l’avaient pas inscrite à l’ordre du jour.
Depuis, les personnes missionnées par l’OMT, qu’elles soient des élu(e)s ou des employé(e)s ou encore des intervenants extérieurs (…), peuvent dorénavant se déplacer dans le monde entier en se faisant rembourser leurs nuits d’hôtel et leurs repas, où qu’ils choisissent de dormir ou de manger. Quel qu’en soit le prix puisqu’ aucune limite financière n’a été retenue dans la décision prise.

 

Ca n’a évidemment rien à voir avec le recrutement en 2016, par l’OMT d’Argelès-sur-Mer du nouveau directeur qui exerçait avant à Val d’Isère, station de sports d’hiver très réputée située dans les Alpes françaises, à proximité de la frontière avec l’Italie. Ni avec celui de la personne nommée coordonnatrice des “Enfants de la Mer” qui exerçait auparavant dans sa société privée de conseil en relations publiques et communication. Elle n’était alors pas soumise à des contraintes administratives pour ses frais de repas, d’hôtels et autres voyages qu’elle facturait le lus légalement du monde à l’OMT sur le compte des “Enfants de la Mer”.
Pourvu qu’ils n’aient pas l’idée d’aller un jour aux frais de l’OMT de la commune d’Argelès-sur-Mer (donc avec l’argent des Argelésiens) à l’île Maurice ou aux USA, en Amérique latine ou en Asie, au motif de “préparer les expositions des Enfants de la Mer et la saison”.
Même si elle n’y va pas, ou plus pour être plus précis, la “nouvelle coordinatrice” pourra y réfléchir dans le bureau neuf qui lui est construit au sein de l’OMT d’Argelès-sur-Mer. Ah, ça aussi c’est un scoop de ouillade.eu.

 

Début 2018, une nouvelle couche a été ajoutée en autorisant une prime de “frais de représentation” au nouveau directeur de l’OMT. Plusieurs centaines d’euros. Ailleurs en France, mais c’est vrai nous sommes ici “en Pays catalan”,  les “frais de représentation” dont le montant est fixé par arrêté ministériel concernent essentiellement des hauts fonctionnaires ! Sans commentaires.

Qu’en pense l’actuel président de la communauté de communes Albères-Côte Vermeille-Illibéris, Pierre AYLAGAS (PS), ex-député-maire d’Argelès-sur-Mer, qui lui avait toujours refusé ce certains aujourd’hui n’hésitent plus à qualifier de “dérives” ? Qu’en pensent les autres employés de la commune (entre autres les policiers municipaux) auxuels le maire actuel Antoine PARRA refuse toujours des modestes évolutions de traitements que les lois permettent ?

Mais c’est vrai, eux ne sont pas conviés aux journées de promotion de la station balnéaire d’Argelés-sur-Mer intitulées “Mondial de pétanque givrée” qu’organise depuis 2017 l’OMT l’hiver, dans des stations de ski huppées des Alpes… C’est là un autre scoop de la rédaction de ouillade.eu. Régalez-vous chers lecteurs !

 

Il paraît que les professionnels du tourisme des autres stations balnéaires du littoral français qui investissent dans les grands salons du tourisme en Europe ou à Paris, ou à Toulouse ou à Lyon, en sourient. Eux savent que la publicité dans une station de sports d’hiver coûte trop cher parce que ça ne rapporte pas grand chose à une station balnéaire populaire (au bon sens du terme), sinon un peu de buzz qui n’intéresse que les concepteurs de cette idée pour le moins “givrée”.

 

Oranges amères & Citrons givrés Communication Citoyenne.