Que ce soit dans l’hôtellerie de plein air, où les exceptions confirment la règle, ou encore dans les grandes surfaces alimentaires d’Argelès-sur-Mer, le refrain de l’été est toujours le même s’agissant du comportement des réfugiés ukrainiens bénéficiant de la générosité de la République française, un seul mot pour le définir : “exécrable” !
La direction d’un camping 4* confirme : “ils réservent pour une famille et débarquent à trois voitures. Mais ce n’est pas tout ! Ils appellent devant nous le numéro d’un soi-disant service social à Perpignan pour nous obliger à les accueillir !”. Dans un autre camping : “Ils se croient tout permis ! Ils ont menacé d’alerter la Préfecture si nous ne les laissions pas rentrés dans le camping en pleine semaine du 15 août, alors que nous étions complets. Nous n’avons pas cédé, ils nous ont menacé de revenir en force !”.
Dans une grande surface commerciale, toujours à Argelès-sur-Mer, hier soir encore, un couple d’Ukrainiens a fait un scandale à la caisse afin que l’employé accepte un paiement supérieur de produits non alimentaire avec des bons d’aide alimentaire. Le caissier ne s’est pas démonté. Tout en gardant son sang-froid, il a tenu tête et a rappelé la règle, en contactant sa direction, devant des consommateurs stupéfaits et agacés par le mépris affichés de ce couple d’Ukrainiens. Le couple a alors posé sa fillette d’environ six ans sur le tapis roulant qui s’en est servi comme d’un tapis de course appartement le temps d’une discussion surréaliste. Et, dans cette enseigne commerciale, ce n’était pas une première fois que de tels incidents se produisaient.
Et ce n’est là que quelques exemples triés sur le volet. Certes, il n’est nullement question ici de jeter l’opprobre et de pointer du doigt tout un peu peuple – déjà suffisamment en souffrance… dans son pays -, mais simplement de remettre le “vivre ensemble” au goût du jour.
Les personnes, issues du monde associatif ou de l’Administration locale et des services de l’Etat, en charge de superviser l’accueil des réfugiés ukrainiens dans notre département devraient, pour le moins, leur rappeler les règles du fonctionnement de notre démocratie ainsi que les valeurs républicaines communes qui régissent notre Etat de Droit.