S’agissant de l’article concernant “l’oubli technique majeur” qui interpelle dans le projet de la Maison de la Mer (Port-Argelès), à quelques encâblures de son inauguration, voici quelques précisions…
Cet oubli — loin d’être une simple négligence — était pourtant déjà présent dans les documents de l’appel d’offres transmis aux entreprises chargées de la construction. Il est important de rappeler que cet appel d’offres a été lancé avant même l’obtention du permis de construire, une précipitation dont nous mesurons aujourd’hui les conséquences.
–“D’après le tableau des surfaces de plancher inclus dans cet appel d’offres, la capitainerie se verra attribuer 1 019 m² (voir pièce jointe ci-dessous). Pourtant, le projet semble avoir été conçu essentiellement autour de la Maison de la Mer, destinée aux bureaux du Parc Marin, en reléguant au second plan les fonctions essentielles de la capitainerie”, tient à souligner un proche du dossier.
Il poursuit : “Comme vous l’avez justement souligné, la VHF (Very High Frequency) est un équipement incontournable en mer”. Elle permet :
-la communication entre navires, pour coordonner des manœuvres ou échanger des informations de navigation ;
-la communication avec les ports, les marinas, ou les services de secours (par exemple, pour demander l’autorisation d’entrer dans un port ou obtenir un poste d’amarrage) ;
-les appels de détresse sur le canal 16 (156.8 MHz), surveillé en continu par les CROSS (Centres Régionaux Opérationnels de Surveillance et de Sauvetage) ;
-et, plus largement, la surveillance et la sécurité maritime, missions fondamentales d’une capitainerie moderne.
“Il est pour le moins paradoxal, poursuit notre contributeur, que Monsieur le Maire d’Argelès-sur-Mer ait justifié la fermeture du chenal des véliplanchistes du Racou au nom de la sécurité maritime, tout en négligeant de doter la capitainerie des outils essentiels à cette même sécurité”.
L.M.
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