(Communiqué)

 

-« Lors de l’examen en cours du Projet de loi de finances de la Sécurité sociale, certains députés de la gauche et de la majorité ont jugé bon d’instaurer de nouvelles taxes pour plus d’un milliard d’euros et qui vont impacter nos brasseries locales

 

En effet, notre département des Pyrénées-Orientales est parsemé de brasseries, et de micro brasseries, qui produisent des bières locales, suivant des processus rigoureux et avec des ingrédients de qualité.

Certaines brasseries de ma circonscription ont même reçues de nombreux prix venant récompenser ce travail de recherche de l’excellence.

Taxer de manière intensive ces brasseries reviendrait à doubler la fiscalité sur la bière ; cela impacterait non seulement la filière brassicole, mais aussi les filières qui se trouvent en amont (producteurs d’orge et de houblon, malteurs, verriers…) et aval (cafés, hôtels et restaurants…).

L’amendement 133 qui propose une taxe spécifique sur les bières titrant plus de 5,5 % alc/vol va protéger et propulser les bières industrielles qui sont souvent en-dessous de ce titrage.

La filière brassicole représente une part importante de notre histoire que je défendrai au sein de l’hémicycle, et qui représente des acteurs de la ruralité et de nos territoires.

Je m’opposerai à toute augmentation de la fiscalité induite par ces amendements. »

 

Michèle Martinez, députée de la IVe circonscription des Pyrénées-Orientales