Près de deux cents personnes se sont rassemblées ce samedi matin, au 2 rue des Augustins, dans le centre-ville de Perpignan, à l’occasion de l’inauguration de la permanence de campagne de Bruno Nougayrède. Une rue chargée d’histoire, que le candidat a lui-même décrite comme « un symbole du passé et de l’avenir », pour marquer le lancement officiel d’une campagne qu’il veut avant tout ancrée sur le terrain

 

 

Autour de Bruno Nougayrède, une assistance nombreuse et éclectique : militants, curieux, habitants venus de tous les quartiers de la ville, mais aussi de nombreux élus et représentants politiques. Étaient notamment présents : Lauriane Josende, sénatrice des Pyrénées-Orientales, et Christine Moulenat, présidente départementale des Républicains (LR66), Stéphane Loda, maire de Canet-en-Roussillon et conseiller régional, Marc Deloncle pour l’UDI, Alexandre Puignau pour Horizons, Guy Toreilles pour le MoDEM et Philippe Englebert pour Renaissance. Plusieurs élus du groupe d’opposition municipale ainsi que des membres de l’association 100 % Perpignan complétaient cette large représentation de l’échiquier politique perpignanais, à droite et au centre-droit.

Bruno Nougayrède a ouvert son discours en rappelant qu’« une campagne électorale est d’abord une aventure humaine, une aventure collective ». Visiblement touché par l’affluence, il a tenu à remercier ceux qui l’accompagnent depuis « les toutes premières heures », énumérant pêle-mêle : les élus d’opposition, les membres de l’association 100 %, les partis politiques engagés à ses côtés, les militants qui rejoignent chaque jour la dynamique de campagne, ainsi que « les élus présents ou excusés et les amis ».

L’ouverture de cette permanence, a-t-il souligné, marque surtout « le début d’un véritable travail de terrain ».

Dans un discours volontaire, le candidat a désigné ce qu’il considère comme le seul véritable adversaire de cette campagne : « l’esprit de défaite ». Un état d’esprit qui, selon lui, conduit à « penser Perpignan en petit, à perdre la fierté de cette ville » et à « accepter comme des fatalités la hausse des dépenses publiques, la hausse des impôts, la stagnation démographique, le manque d’étudiants, le chômage, le déclin du centre-ville ou encore l’insécurité et les incivilités du quotidien ». Autant de sujets qui, selon lui, appellent des réponses concrètes et déterminées.

« Maire, c’est faire », a-t-il martelé, appelant à une action publique fondée sur deux valeurs cardinales : l’unité et l’humilité. L’unité, pour rassembler toutes les énergies au service du territoire et sortir des affrontements stériles des dernières décennies. L’humilité, pour ne jamais oublier que derrière les programmes et les discours, « il y a des Perpignanaises et des Perpignanais, des personnes qui réussissent et d’autres qui souffrent ».

Le discours s’est achevé sur une note plus personnelle, lorsque Bruno Nougayrède a évoqué son fils trisomique, pour expliquer d’où prenait naissance son engagement. Une référence personnelle et forte, rappelant combien le service des autres peut façonner une vie et nourrir une exigence constante au cœur de l’action politique.

Avec cette inauguration, la campagne entre désormais dans une nouvelle phase, résolument tournée vers le terrain et le dialogue avec les habitants.

 

La sénatrice LR (Les Républicains) des P-O, Lauriane Josende.