PHOTO : JEAN-MARC PUJOL, PATRICK BAUDU ET CHANTAL GOMBERT (de gauche à droite).

L’autre jeudi, à l’ Atelier municipal d’urbanisme de Perpignan, présidé par Patrick Baudu, avait lieu une importante réunion provoquée par la Commission de suivi et d’évaluation (CSE) du Grenelle 2015, présidée par l’ancienne adjointe au maire de Perpignan déléguée au Tourisme, Chantal Gombert.

Environ 200 personnes étaient présentes, dont de nombreux élus locaux, décideurs et décisionnaires, parmi lesquels Jean-Paul Alduy (Parti radical), président de Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération (l’agglo PMCA) et Jean-Marc Pujol (UMP), maire de Perpignan.

Aux côtés de Chantal Gombert, six rapporteurs se sont succédé : Nathalie Mazet, qui a abordé le thème de la “Ville à énergie positive” ; Eric Vila pour “La ville Archipel” ; Gérard Hugues pour “La ville éco-citoyenne” ; Serge Pioli sur “La mobilité durable” ; Claude Rolland à propos de “L’agriculture, l’alimentation” ; et Henri Got pour “L’espace et les ressources naturelles”.

Avant de lancer le débat, Chantal Gombert a planté le décor dans lequel est né le Conseil de suivi et d’évaluation (CSE) du projet territorial de développement durable, issu de la politique du Grenelle 2015 élaboré par la ville de Perpignan et PMCA…

“Avant d’en aborder la forme, et d’en dévoiler son contenu, permettez-moi, en quelques mots, de faire la génèse de notre aventure CSE, d’où nous sommes partis et comment nous avons, ensemble, inventé un nouveau concept, un mode de fonctionnement citoyen… Il a fallu imaginer, créer, puisqu’en fait ce type de structure n’existe pas nulle part ailleurs. Si ce n’est sous l’aspect des Conseils de développement issus de la loi Voynet. Si notre mission première était claire – évaluer le programme Grenelle 2015 élaboré par PMCA et la Ville de Perpignan, et sachant que ke CSE ne voulait jouer ni le rôle de censeur ni celui de chambre d’enregistrement – tout restait à inventer et à créer. Je précise également que le CSE n’est pas une variable d’ajustement dans la politique de DD de la Ville de Perpignan !

Notre groupe, d’une trentaine de personnalités qualifiées, toutes expertes dans leur domaine de compétence, s’est divisé en six commissions de travail, chacune dirigée par un rapporteur. Nous sommes tous issus de la société civile, tous bénévoles, désignés pour notre expertise et notre engagement citoyen. On se veut neutre et au-dessus des polémiques partisanes ! On s’est basé sur les éléments du Grenelle 2015.

L’idée est de faire de la ville de Perpignan un acteur exemplaire ! Lors de notre exposé, nous avons choisi d’évoquer uniquement l’aspect Perpignan. Nous ne parlerons pas : du trait de côte, de l’éco-parc catalan, du schéma ferroviaire autour de la ville, des herbes “de la Pampa”/ plantes invasives qui prolifèrent… Nous serons précis et concis, parfois incomplets, mais à la disposition de l’assistance dès la fin des exposés pour répondre à vos questions (…)”.

Le sujet le plus applaudi a été celui de “la mibilité durable”, avec un véritable traitement de fond argumenté sur le coeur de ville piéton et les pistes cyclables. La biodiversité – chemin de la Basse, aménagement des rives de la Têt… – et le sujet crucial de l’ eau ont également remporté l’adhésion d’un public enthousiaste.

Le consensus s’est fait sur la citoyenneté ; “en effet, a dit Chantal Gombert, il faut tous apprendre à changer notre façon de vivre”.

Jean-Paul Alduy et Jean-Marc Pujol ont pris bonne note des remarques exprimées depuis la tribune, ainsi que dans les rangs du public, promettant d’y apporter des réponses “d’ici deux mois” !