Pour le conseil Constitutionnel, “la corrida est compatible avec la loi française (…)”.

La décision était très attendue, et pas uniquement par les aficionados d’Arles, Béziers, Nîmes et Vic-Fezensac, dans le département des Pyrénées-Orientales c’est à Céret et Millas qu’on avait mis les écouteurs à plein régime “à la sortie” du conseil Constitutionnel !

Le Conseil a donc rendu son avis : “Organiser des corridas dans certaines régions françaises est conforme à la Constitution”.

Le Conseil a rejeté le recours d’associations qui militent très activement contre la tauromachie, dans lesquelles on retrouve des personnalités (inter)nationales comme les monstres sacrés du cinéma français : Brigitte Bardot, Jean-Paul Belmondo et Alain Delon.

Les Sages du conseil Constitutionnel ont notamment établi “Qu’il n’est pas anticonstitutionnel de prévoir des différences de traitement entre les régions à tradition tauromachique et les autres (…). Ces pratiques traditionnelles ainsi autorisées ne portent pas atteintes à des droits constitutionnels protégés (…)”.

Face au CRAC (Comité radicalement anti-corrida), qui voulait que les sanctions infligées pour cruauté envers les animaux s’appliquent partout, sans dérogations, et qui est à l’origine de ce recours, les défenseurs des villes taurines de France ont toujours argué “Que la corrida, qui se solde par la mort de l’animal, revêt un intérêt général, un pluralisme culturel, social et régional ; qu’il s’agit d’une tradition locale ininterrompue (…)”.