
Estagel/ Association « La Remise » : des lectures bucoliques, tonifiantes, remuantes

Estagel/ Hommage à André Torreilles : singulier, émouvant, plein de vie et d’amis

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’à l’occasion de ses voeux à la population, qui se déroulaient samedi dernier en plein air dans une mise-en-scène inattendue et osée – dans l’après-midi, en période du premier week-end de soldes… -, Louis Aliot n’a pas fait le plein s’agissant de la présence des trente-six maires qui composent le territoire de la métropole Perpignan-Méditerranée… Mais le Peuple de Perpignan, lui, était bien là ! -« Comme vous le voyez, nous nous réunissons en plein air, sur les allées Maillol, pour une première, dans un rendez-vous ouvert à tous, destiné à profiter au maximum des beautés de notre ville. Ici point de barrières, point de cartons d’invitation, point de sélection, point de différenciation, chaque citoyen de Perpignan est le bienvenue et chaque maire de notre communauté urbaine doit être accueilli à la juste mesure du travail et de l’investissement personnel mis en Å“uvre au service de l’intérêt général (…) », c’est ainsi, dans ces termes, que Louis Aliot (RN), maire de Perpignan, vice-président de la Métropole, conseiller départemental, a embrayé son discours devant plusieurs centaines de personnes, de 700 à 1 500 selon la place qu’on occupait pour écouter-voir. Parmi les maires de la Métropole qu’il était aisé d’identifier : Nicolas Barthe, maire de Toulouges, Alain Dario, maire de Peyrestortes, Gilles Foxonet, maire de Baixas, Edmond Jorda, maire de Sainte-Marie-la-Mer – et président de l’association départementale des maires, des adjoints, de l’Intercommunalité des P-O -, Robert Vila (maire de Saint-Estève et président de la Métropole et conseiller départemental)… On y ajoutera la présence (normale et logique) à la tribune, solidement ancrées aux côtés du boss, des quatre députées du département (et par ailleurs conseillères municipales de Perpignan), toutes les quatre RN… ainsi que le président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, Robert Bassols, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie des P-O (CCI66), Laurent Gauze (par ailleurs 2e vice-président de la Métropole en charge de l’Economie et élu à Rivesaltes), le préfet des P-O, Rodrigue Furcy… La suite du discours de Louis Aliot colle parfaitement au panier de crabes loin d’être percé dans lequel les mielleux élus du département s’agitent, fourmillent les uns contre les autres et vomissent les uns sur les autres, en s’abstenant de relever les défis démocratiques qu’imposent pourtant la scène publique dans le cadre de l’entretien des valeurs républicaines… Passons. -« Là , sur l’Agora, sur ces allées Maillol, où les citoyens participent à la vie de la cité et où la cérémonie des vÅ“ux s’inscrit dans une tradition multiséculaire. La Res-Publica, la chose publique, depuis la Rome antique jusqu’à nos jours, organise notre quotidien. La République est aujourd’hui sur les allées Maillol à Perpignan. Elle n’est pas dans l’anathème, dans le dénigrement, la jalousie ou le sectarisme, mais plutôt dans une volonté de dialogue, de construire, de partager et de rassembler. Dans le monde d’aujourd’hui nombreux sont ceux qui se parent d’être vertueux, mais combien d’entre-eux le sont ? Je crois que beaucoup de Perpignanais sont des avant-gardistes, des gens courageux, fiers de leur culture roussillonnaise et catalane, mais aussi ouverts aux autres et bienveillants comme peuvent en attester des milliers de nos concitoyens venus d’ailleurs et même de très loin qui par leur travail, leur talent et leurs efforts participent au rayonnement de notre belle cité. Mais est-il normal dans une région aussi grande, dans ce département aussi beau que difficile, gangréné par les querelles politiciennes depuis trop longtemps, de ne pas unir nos forces pour faire prospérer le territoire au bénéfice de tous ? Est-il normal que les carrières politiques des uns et des autres prennent à ce point le pas sur le bon sens, la logique et le respect ? Cette année a été riche et Perpignan a rayonné dans bien des domaines, en matière touristique comme en matière culturelle, en matière sportive comme en matière économique, formidablement animée en hiver comme en été, continuant à creuser le sillon de la rénovation, de la modernité et d’une meilleure qualité de vie (…). Réaction d’un élu présent : « Bien dit, bien envoyé ! Et c’est tellement vrai… ». L.M.
Collioure, dite « La Cité des Peintres », un jour de marché de plein vent, sur un banc public du front-de-mer, face à la baie… -T’as vu dans L’Indèp, Jean-Paul Alduy se lance dans la peinture. -Ah bon ! ça tombe bien j’ai la façade de la maison de pêcheur de mon beau-père à refaire. -T’es idiot ou tu le fais exprès ? Il peint des aquarelles, il est devenu paysagiste… -C’est ce que je te dis ! Il peint donc des maisons aussi, forcément, entre les rochers et les nuages, il n’y a pas que des reflets dans l’eau pour réaliser des vagues dans les marines ! Il y a aussi des maisons de pêcheurs, à Collioure, rendues célèbres par les « fauves ». Donc, je lui causerai de ma façade ! -T’es pas prêt de le croiser, toi, le Jean-Paul… -Ben si, justement, parait qu’il s’est installé à Collioure. Avec les artistes, surtout quand ils sont issus du sérail politique, faut s’attendre à tout. Tu te souviens de Guy Jouanin, l’artiste ? A son époque, il disait que le maire de Collioure était le chef de la clinique… Une fois, un artiste s’est rendu en mairie pour avoir l’autorisation de peindre le clocher. La secrétaire lui a dit que pour cela il n’avait nullement besoin d’un papier signé de Monsieur le maire. Qu’il lui suffisait de s’installer sur la plage Saint-Vincent ou au pied du Château Royal et de peindre le célèbre monument religieux… L’artiste a quand même lourdement insisté et menacé de faire un scandale s’il n’avait pas une telle autorisation. A tel point que la secrétaire – après avoir consulté le garde-champêtre de l’époque – a finalement cédé à sa lubie. -Et alors ? Et après ? -Le lendemain, l’artiste a commencé à monter un semblant d’échafaudage au pied du clocher ! Les Municipaux ont aussitôt débarqué pour lui faire remballer ses outils. Il ne s’est pas démonté, il a alors sorti son autorisation du maire sans s’emmêler les pinceaux. Ce n’était pas un 1er avril ! Mais au final, gros éclats de rire, il a reconnu que c’était une blague, qu’il avait fait un pari avec d’autres artistes du cru collioure ! -Effectivement, même si ce n’était pas un poisson d’Avril, c’était gros comme la sardine qui a bouché le port de Marseille. Bon, allons prendre un verre aux Templiers, on l’a bien mérité !
Ce dimanche matin, dans un bistrot de Perpignan, mal de caps rugbystique… -T’as vu la gifle qu’ont donné hier à domicile dans la capitale les Parisiens à l’USAP ? -Ouais, une sacrée gifle en effet… C’est pas bon pour le moral tout ça. D’autant qu’on ne peut pas leur trouver des circonstances atténuantes, à nos joueurs catalans… -Si, quand même, face à l’équipe du Stade Français on en a été réduit à jouer à seulement 14 après l’expulsion de Lucas Velarte. -Expulsion méritée. Y’a rien à redire. On a pris une claque, la plus sévère jamais infligée jusqu’ici à un club disputant le championnat du Top 14 ! Tu parles d’une bérézina ! 52 à 3 ! On a coulé, point à la ligne, faut accepter de voir les choses en face. -Peut-être que maintenant la Municipalité de Perpignan, main dans la main avec le boss de l’USAP, François Rivière, va pouvoir influer sur le cours de l’histoire des deux rugbys, en privilégiant at travers de sa politique sportive le XV par rapport au XIII… -Tu veux dire ? -Transformer l’USAP en une belle équipe nationale de basket-ball ! Avec un tel résultat, 52 à 3, on arrivera vite en haut de l’affiche ! En tout cas, c’est bien parti pour… Par ailleurs, les Dragons se chargeront de mettre le feu !
Dans un café, à Perpignan, dimanche 11 septembre… -Tu connais le prochain maire de Perpignan ? -Louis Aliot. -Aliot c’est le maire actuel. Je te parle du prochain, celui qui arrivera après, en 2026. -T’es devenu Mme Irma toi ?!… Faut que t’arrêtes de fumer la moquette, mec. -Je te jure, c’est en prenant un taxi à Paris que je l’ai appris… -C’est Nostradamus qui conduisait le taxi ou quoi ? Ou peut-être le comte de Saint-Germain, dont Voltaire disait « c’est un homme qui sait tout » ?… Allez, raconte ta vanne qu’on rigole un peu, quel est encore ce chauffeur de taxi empereur des arts divinatoires… -Figure toi que lorsque la semaine dernière je suis monté à la capitale, en sortant de l’aéroport je me suis engouffré dans le premier taxi que j’ai pu prendre et, en papotant, durant le trajet, le chauffeur m’a dit : « Avec votre accent, vous arrivez du sud, vous ! ». « C’est exact, je viens de Perpignan ». « Ah oui, c’est la ville du FN, celle dont Louis Aliot est le maire ». « Bien vu ! ». « Au fait, je ne suis pas un marabout mais je peux vous dire qui sera le prochain maire de Perpignan »… « Ah bon ?! ». « Oui, on le connait déjà . Ce sera NasDas* ! Vous pariez combien ? ». « Oh ! ». « Cela vous en bouche un coin, hein ! C’est pas une blague. Plusieurs Perpignanais que j’ai transporté dans mon taxi m’ont parlé de lui. Ils le considèrent comme le Zorro des temps modernes. Moi, je ne connais pas Perpignan, je n’y ai jamais mis les pieds, je me suis juste posé à côté, en vacances, pour suivre une année le Tour de France, à Argelès-Gazost**. Un influenceur des réseaux sociaux, qui plus est un grand frère, à la tête d’une ville comme Perpignan, ça aurait de la gueule, non ? En tout cas ce serait une première nationale ». -Et tu l’as cru ? -Pourquoi pas… T’es marrant toi. NasDas, NasDas !… C’est plutôt bon comme scoop, non ? Faudrait peut-être songer à prévenir Louis Aliot, non ? -Excellente ta vision des chôôôses ! Tu reprends un demi ? *NasDas est un influenceur perpignanais aux quelque quatre millions d’abonnés sur Snapchat. Il ravit les réseaux sociaux en filmant la vie dans son quartier gitan de Saint-Jacques, où il fait figure de grand frère, distribuant à l’entour argent et cadeaux que lui rapporte sa notoriété. **Argelès-Gazost est située dans le département des Hautes-Pyrénées. Rien à voir avec Argelès-sur-Mer. Une confusion qui est régulièrement faite par les touristes… et certains journalistes parisiens. Sans oublier, désormais, les chauffeurs de taxi parisiens.
A l’heure du petit-déj’, quelque part dans un troquet de Perpignan… -T’as vu, la commune du Barcarès a postulé elle-aussi pour accueillir le restaurant Les Grand Buffets de Narbonne… Il est vraiment fort cet Alain Ferrand (le maire, Ndlr), il tire sur tout ce qui bouge ! Il a toujours un déclic d’avance quand il s’agit d’être attractif. Y’a pas un élu dans les P-O qui lui arrive à la cheville, côté dynamisme. C’est de la dynamite ! -« N’exagère pas trop. Te laisse pas emballer par la marinade ! D’abord parmi les critères souhaités par le boss des Grands Buffets de Narbonne pour implanter son futur projet, il y a obligatoirement la présence d’une sortie d’autoroute… ». -Elle y est la bretelle de l’A-9 ! Elle est à Leucate. C’est à côté ! -« Oui, mais Leucate c’est pas Le Barcarès. Et la commune de Leucate les veut aussi, ces Grands Buffets de Narbonne. D’ailleurs, elle s’est déjà positionnée pour les accueillir. Tu veux mon sentiment ? ». -Oui, vas-y. Avec toi je m’attends à tout… et à son contraire ! -« Plus sérieusement, et très sincèrement, je pense que la commune du Barcarès aurait plus de chance à se décarcasser pour atteindre une autre ambition : candidater auprès du ministère de l’Intérieur afin de recevoir le projet de la nouvelle prison de Perpignan. Voilà ce que j’en pense. Au sein de la métropole perpignanaise, je ne vois pas une autre commune mieux placée sur le territoire pour fixer le futur centre pénitentiaire des P-O. Quand on connait le terrain, y’a l’espace pour ! ».
Deux adolescents à bicyclette discutent tranquillement sur le front-de-mer… -Ton père, il est chauve et blanc ? -« Non. C’est celui qui était à la cave quand on est passé devant, il était au comptoir avec un verre à la main » -Un verre de rouge ? -« Exactement, pourquoi ? » -Ben, il ne va pas tarder à être noir ! Mais pas à cause du soleil… Je déconne. -« En tout cas, il n’est pas chauve ».
Alain Ferrand Argelès-plage Argelès-sur-Mer Baixas Banyuls-sur-Mer Barcelone Canet-en-Roussillon Carole Delga Christian Bourquin Collioure Communauté de communes Albères/ Côte Vermeille/ Illibéris COVID-19 Céret Elne Emmanuel Macron Estagel Fernand Siré FN France François Calvet Hermeline Malherbe Jacques Cresta Jean-Marc Pujol Jean-Paul Alduy Joseph Jourda Laurent Gauze Le Barcarès Le Soler Louis Aliot Municipale 2014 Paris Perpignan Pierre Aylagas Port-Vendres PS Pyrénées-Orientales Romain Grau Saint-Cyprien Saint-Estève Saint-Génis-des-Fontaines Saint-Laurent-de-la-Salanque Sorède Ségolène Neuville UMP Zoom
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