(Communiqué)
La liste Argeles Ambition Nouvelle conduite par Hélène Broc nous communique avec prière d’insérer :
-“Dans un article publié sur Ouillade, la liste « Nouveau CAP pour Argelès », conduite par Julie Sanz dénonce, aujourd’hui, le manque de transparence et de démocratie au sein du conseil municipal
Elle semble découvrir soudain un “fonctionnement verrouillé”, des “débats tronqués” et un “déséquilibre entre le politique et l’administratif”.
Mais qu’y a-t-il de vraiment nouveau dans ce constat ?
Depuis plus de cinq ans, ces pratiques sont connues, dénoncées et subies par l’Opposition municipale. En son temps déjà « le manque de respect, le mépris, la suffisance et l’agressivité » avaient été pointés par des élus démissionnaires.
En sa qualité de première adjointe, pendant toute cette période, elle en a pourtant été un pilier central et ne s’est jamais élevée publiquement contre ces pratiques.
Cinq années de participation sans contestation
Durant ces cinq années de mandat, les conseils municipaux ont toujours été menés de la même manière :
• des ordres du jour surchargés,
• des documents volumineux envoyés à la dernière minute
• une absence de débat réel,
• et un mépris constant pour la parole de l’opposition.
Première adjointe au maire, déléguée aux finances, elle a présenté, défendu et voté les budgets et les comptes successifs de la commune et soutenu sans faille l’ensemble des décisions prises par la majorité du conseil municipal.
Il est donc pour le moins étonnant de la voir aujourd’hui s’indigner d’un système dont elle a été l’un des principaux rouages. Peut-on honnêtement prétendre découvrir un fonctionnement qu’on a cautionné pendant quasiment tout un mandat ?
Il ne suffit pas de quitter le navire en fin de mandat pour se dédouaner d’une politique à laquelle on a activement participé.
Une rupture tardive et opportuniste
Aujourd’hui, à quelques mois des élections, Julie Sanz découvre les vertus du “dialogue”, de la “transparence” et de la “concertation” que l’on nomme communément démocratie participative.
Mais où étaient ces grands principes lorsque, première adjointe, elle approuvait :
• les emprunts successifs qui ont alourdi la dette,
• les dépenses inconsidérées sur certains projets, tels que l’extension du port,
• l’augmentation brutale de 60 % de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires
• la marginalisation des élus d’opposition.
Cette conversion soudaine à la démocratie participative interroge ?
Si nous, à Argelès Ambition Nouvelle, partageons le constat d’un manque de transparence et d’un affaiblissement du débat démocratique, nous n’avons jamais cautionné la politique menée par le maire sortant et son équipe majoritaire.
Nous nous posons en défenseurs du débat public, parce que convaincus de la nécessité de l’association des citoyennes et citoyens à la décision locale. Nous voulons rendre la parole aux habitants et redonner confiance dans la politique locale, au service de tous, sans clivage, sans calcul et avec une seule boussole l’intérêt général”.

