Vendredi dernier, lors d’un Bureau des maires dont les communes composent le territoire de la communauté Urbaine Perpignan-Méditerranée Métropole (PMM), Alain Ferrand, maire du Barcarès, a tapé du poing sur la table – rassurons ses supporters… il n’a pas abîmé le mobilier -, en menaçant de quitter PMM, s’estimant lésé dans le fonctionnement de ladite intercommunalité. Un coup de gueule, ou plutôt un coup de bluff, qui n’a trompé personne parmi ses collègues élus, et pour cause…

 

…L’article L. 5216-11 su CGCT prévoit que par dérogation à l’article L. 5211-19 du CGCT, une commune peut être autorisée, par le Préfet après de l’avis de la Commission départementale de la coopération intercommunale (CDCI) réunie dans la formation prévue au second alinéa de l’article L. 5211-45, à se retirer d’une communauté d’Agglomération* pour adhérer à un autre EPCI à fiscalité propre dont l’organe délibérant a accepté la demande d’adhésion.

Enfin, même si cela était possible, à savoir que la commune du Barcarès claque la porte de PMM, il faudrait alors que la nouvelle intercommunalité qui accueillerait Alain Ferrand rachète la dette du Barcarès envers PMM… On imagine alors aisément une somme astronomique…

Mais comment diantre l’actuel brillant DG de la commune du Barcarès, qui fut le Directeur de cabinet de Jean-Marc Pujol (LR/ Les Républicains), alors président de PMM (et maire de Perpignan), ne l’a-t-il pas mieux informé sur la situation, en tout cas sur de telles conséquences ?

 

L.M.

*Au fait, il serait intéressant, juridiquement parlant, de savoir si administrativement Perpignan-Méditerranée Métropole (PMM) est une communauté d’Agglomération ou une communauté Urbaine ?