C’est un secret de polichinelle, rien ne va plus entre les organisateurs du festival international du photoreportage, Visa pour l’Image, et la Municipalité de Perpignan dirigée par Louis Aliot (RN)
Depuis l’ouverture de l’édition 2022, en coulisses, l’ambiance est plutôt délétère : coups bas et menaces se succèdent à propos de l’avenir de la manifestation. Si, jusqu’ici, aucun échange de coups de poing ou d’agression physique n’est fort heureusement à déplorer, on peut cependant parler d’un climat ambiant électrique – quel gaspillage au regard du coût actuel de cette énergie -, tant la rumeur publique à l’ombre du Castillet et dans les travées du Campo Santo véhicule une atmosphère survoltée, où il est déjà question de plaintes en diffamation et/ ou pour injures publiques.
Certes, jusque-là , il s’agit plutôt de mots, tant les maux ne paraissent pas avoir franchi la ligne médiatique blanche, jaune ou rouge c’est comme bon il vous semblera. Un comble, tout de même, pour une manifestation sponsorisée en partie par un groupe de presse dont le titre phare s’abrite historiquement derrière le slogan : “le poids des mots, le choc des photos” !
Une certitude cependant : au sein de l’équipe municipale perpignanaise, de plus en plus de conseillers municipaux et d’adjoints au maire et vice-président du Rassemblement National, Louis Aliot, ont dans le viseur les organisateurs de VISA, et souhaiteraient même, pour certains, ne plus leur renouveler leur visa annuel en Pays catalan !
Bon, en même temps, il faut savoir relativiser la météo roussillonnaise. Ce n’est ni la première fois ni la dernière fois qu’on nous prédit le départ de VISA sous d’autres cieux…
L.M.