Jean-Marc Pujol (UMP), maire de Perpignan, a été l’un des premiers à réagir au décès de Balbino Giner que nous avons appris en fin d’après-midi…

“Balbino Giner, éternel rebelle qui a su conserver jusqu’au bout son regard d’enfant blessé et pourtant émerveillé, vient de nous quitter. Il nous laisse l’incandescence singulière de ses formules lacaniennes, illustrées presque en BD, l’écho des révoltes, des déconstructions et des défis de 68, son obstination a revisiter de l’intérieur les motifs les plus rebattus de sa terre catalane à laquelle le lient si étroitement exil et figure ambivalente du père dont la grande ombre plane encore, sans que jamais il n’ait pu la décider terrible ou tutélaire.

En 2005, la ville de Perpignan lui consacrait salle Maillol du Palais des congrès, une rétrospective qui était une reconnaissance identitaire et artistique à la fois. Toujours fidèle aux vernissages des autres, toujours prêt à débattre, obstinément engagé dans la foi en l’être humain auquel il croyait autant qu’au retour obstiné du jour, Balbino Giner était un grand. Je présente au nom du Conseil municipal et des Perpignanais, toute mes condoléances à ses proches et à ses admirateurs”.

Balbino Giner était né le 20 novembre 1935 dans le VIème arrondissement à Paris. Il vivait et travaillait à Collioure.