Selon l’agence de notation Ernst & Young, “les investisseurs étrangers voient l’Espagne comme une destination attractive pour s’implanter. Les intentions d’investissements étrangers ont augmenté en Espagne de 62%. En 2010, les investissements étrangers y étaient de 169, ils sont passés à 273 en 2011″…

L’année dernière, ces investissements ont permis la création de 9 205 emplois, 19% de plus qu’en 2010, surtout dans les villes de Madrid et Barcelone.

Parmi les pays européen, l’Espagne est le 4ème le plus attractif pour investir après la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la France, mais devant l’Italie et la zone du BéNéLux.

Les principaux investisseurs en Espagne sont les Américains, ils occupent 19% du total des projets en 2011, suivis par les Allemands, les Français, les Britanniques et les Néerlandais.

Au niveau européen, Barcelone et Madrid représentent les villes européennes les plus attractives, occupant respectivement la 3ème et la 4ème place.

Les secteurs qui intéressent le plus les investisseurs sont : le service (19%), suivi du software (15%). Le secteur de l’automobile cumule également de bons résultats, puisque les intentions des investisseurs dans cette activité en Espagne sont passés de 258 à 270 en 2011.

De l’autre côté, les secteurs qui enregistrent les plus fortes baisses sont ceux de la finance (-16%) et de l’électronique (-8%).

Malgré la fragilité de la zone euro, Ernst & Young montre que “les investissements étrangers continuent à croître sur le continent. Entre 2010 et 2011, les intentions d’investissements sont passées de 3 577 à 3 906, soit une hausse de 4%. Grâce à cela la création d’emplois a augmenté de 15% (…)”.

Les pays les plus attractifs pour les investisseurs sont l’Espagne et l’Allemagne. Ce dernier a élevé ses investissements étrangers de 7% et ainsi prend la seconde place de la France. La Grande-Bretagne reste en tête même si ces intentions d’investissements ont fondu de quelque 7% !

On en registre une augmentation générale du nombre de potentiels investisseurs étrangers dans l’Europe Centrale et l’Europe de l’Est, mis à part la Russie avec une diminution de 36%.

L’Espagne n’a pas dit son dernier mot, même si la victoire de La Roja n’aura pas d’effets sur l’économie elle démontre bien la force et l’état d’esprit des Espagnols !