Au nom du Froupe “Nouvelle Union avec la Gauche”, Jacqueline Amiel-Donat, conseillère municipalke d’Opposition, a demandé d’inscrire à l’ordre du jour du conseil municipal de ce jeudi 20 septembre 2012, à 17h, la question suivante :

“Votre prédécessur, aujourd’hui 1er adjoint, déclarait il y a 12 ans : “le Centre del Mon est une formidable étape dans le processus de restructuration du quartier Saint-Assiscle et un grand pas historique pour Perpignan”… Il disait aussi un peu plus tard : “le Centre du Monde contribuera à convertir la ville en l’un des principaux centres d’affaires et touristiques du sud de la France”…

Bon. Rappelons que le Centre del Mon ouvert le 9 décembre 2010, c’est : 10 000 m2 de bureaux, 12 000 m2 de surfaces commerciales à commercialiser, 1 000 places de parking, 116 chambres d’hôtels… et une participation financière de la Ville déclarée à plus de 100 millions d’euros par votre prédécesseur – partie émergée de l’iceberg selon toute vraisemblance !

Alors, où en sommes-nous aujourd’hui ? Le Carrefour Market vient de fermer ses portes ; il était le premier à s’implanter et devait drainer dans son sillage d’autres implantations… Combien de surfaces commerciales sont-elles occupées, combien à commercialiser, combien qui risquent de tomber en déshérence ?

S’agissant des hôtels, quel est leur nombre de nuitées ? On sait qu’en-dessous  de 70% de taux d’occupation, l’entreprise n’est pas viable.

S’agissant des 10 000 m2 de bureaux sur les étages supérieurs, quel est leur taux d’occupation ? On sait que la “marche forcée” imposée aux services de l’Etat a irrité les syndicats de fonctionnaires qui, dans une lettre ouverte adressée à Monsieur le Préfet René Bidal au début de l’année, déclaraient refuser “d’être les complisses de l’empressement à combler les trous laissés par le projet commercial”.

Le Directeur commercial de Métrovacesa France, société chargée de trouver preneur aux 12 000 m2 de surfaces commerciales, disait en décembre 2010 “C’est la première fois que je rencontre autant de difficultés à commercialiser des surfaces commerciales” et “il n’est pas facile de faire venir des commerçants hors centre ville dans une gare TGV qui n’a toujours pas vu de vrais TGV…”.

Ce même directeur, Joël Franco, disait : “Le projet Centre Del Mon est sorti de terre grâce à deux locomotives : Carrefour Market et C & A…”. Or, Carrefour Market ferme.

Faut-il un arrêté municipal imposant aux Perpignanais l’obligation d’aller chez C & A Centre del Mon afin de conforter votre prédécesseur et 1er adjoint, dans ses rêves démesurés, ruineux pour l’argent public et dangereux pour la cohérence urbaine, sociale et économique de la ville ?

Nous attendons de votre part un point précis et chiffré sur la situation : l’utilisation dispendieuse de l’argent des impôts des Perpignanais vous impose de rendre des comptes en toute transparence (…)”.

La question sera présentée par Martine Ruiz, membre du Groupe d’opposition “Nouvelle union avec la gauche”.