(Vu sur la Toile)

 

« Je reviendrai et je casserai tout » : une propriétaire menacée par des locataires qui ont saccagé son logement
(Article de Guillaume Errard • Rédaction Le Figaro)

 

Le Figaro.- Squatteurs, locataires mauvais payeurs : mettre à disposition son logement peut virer au cauchemar. Au moment de récupérer son logement, les propriétaires peuvent avoir des mauvaises surprises. Les occupants refusent de partir ou saccagent le logement qu’ils louent. Un phénomène que l’on constate pour les squats, les locations classiques mais aussi pour les locations touristiques. Myriam en a fait l’amère expérience.

Le 3 août, la propriétaire contacte les locataires pour réaliser l’état des lieux de sortie. Sans réponse, elle se rend dans l’appartement, situé à Toulouse (Haute-Garonne). Et là, c’est la stupeur ! Au lieu des deux locataires censés occuper le 3-pièces, Myriam trouve cinq personnes endormies. Et l’état des lieux est plus que déplorable : des mégots dispersés, des draps brûlés, un miroir brisé et un canapé endommagé. Sans compter des débris de verre, du papier hygiénique sale par terre et une serviette souillée d’un fluide brunâtre, détaille le quotidien régional La Dépêche du Midi. Les restes d’une soirée bien arrosée apparemment.

 

 

« Pas un marchand de sommeil »

 

La propriétaire, qui avait réclamé 350 euros pour trois nuits, avait pourtant interdit les fêtes et de fumer. Des règles que les locataires n’ont donc pas respectées. Sans compter qu’ils étaient plus nombreux que prévu et que la propriétaire reproche aux locataires d’avoir réservé le logement avec un pseudonyme.

-« Je ne suis pas un marchand de sommeil. J’avais un règlement intérieur accepté par Booking. Cela m’a paru suffisant », enrage Myriam. Elle exige d’être remboursée des frais de ménage, de la réparation des dégâts et du manque à gagner que pourrait lui causer cette affaire qui risque de faire fuir les futurs voyageurs. L’un des locataires aurait répondu à la propriétaire : « Je reviendrai et je casserai tout ».

Se sentant menacée, la propriétaire envisage de porter plainte et de réclamer des compensations à Booking qu’elle juge coresponsable. Myriam, qui dit avoir tenté de joindre le service client de la plateforme touristique qui était introuvable, déplore l’absence de vérification d’identité et le manque de soutien en cas d’incident. «Nous avons bien transmis la demande au service client de Booking.com. Ils nous indiquent avoir besoin de plus de temps pour apporter une assistance adéquate au client et comprendre pleinement la situation», a répondu la plateforme. En cas de non-respect du règlement intérieur, les fautifs risquent une suspension voire la suppression pure et simple de leur compte sur Booking.

(Source : journal Le Figaro)