Aux lendemains des élections sénatoriales, qui se sont donc déroulées le dimanche 25 septembre 2011, vainqueurs (Christian Bourquin et François Calvet) ou vaincus (Jean-Paul Alduy, Philippe Galano, Charles Campigna…) continuent de faire le décompte de leurs voix et tous sont unanimes : le compte n’y est pas !
Entre les promesses solennelles et sincères des uns, la main sur le coeur, les ambitions des autres, à peine voilées, la parole d’honneur d’autres, prononcée sous serment, ou presque, la plupart des candidats à ces sénatoriales s’accordent tous à reconnaître qu’en gros il leur aurait manqué 10 à 15% des voix, par rapport donc aux engagements annoncés.
Très étonnamment, et sans qu’ils se soient concertés entre eux, les collaborateurs issus des proches entourages des deux nouveaux sénateurs – Christian Bourquin (Divers gauche), président de la Région Languedoc-Roussillon et vice-président du Conseil général des Pyrénées-Orientales, et François Calvet (UMP), député-maire de Le Soler et vice-président de Perpignan-Méditerranée Communauté d’Agglomération (l’agglo PMCA) – avancent la même proportion, dans une fourchette de 12 à 15%, de maires qui n’auraient pas été au rendez-vous de leurs promesses…
Seul Jean-Paul Alduy (Parti radical), sénateur sortant sorti, président de l’agglo PMCA et 1er adjoint de la Ville de Perpignan, ferait, en quelque sorte, exploser le compteur des menteurs puisque, selon ses proches, pratiquement 50% des maires rencontrés pendant la campagne des sénatoriales lui auraient menti, en lui faisant croire qu’ils voteraient pour lui. Ce n’est pas bien, ça !