(Communiqué)
Cette journée du 30 mai est marquée par une grève nationale des pharmaciens qui dénoncent “un système à bout de souffle”
-“La possible vente en ligne des médicaments. Cette ouverture est une porte ouverte aux trafics, un risque majeur pour la confidentialité des données de santé, et mènera de nombreux pharmaciens à mettre la clé sous la porte. Ce sujet récurrent de crispations a été remis à l’ordre du jour par Gabriel Attal dans son discours de politique générale. Les pharmaciens ont jusqu’ici le monopole de la délivrance de médicaments.
.La rupture de médicaments. Cette grève à également pour but d’attirer, encore une fois, l’attention sur les ruptures ou risques de rupture de médicaments qui n’ont jamais cessé de croître ces dernières années.
.Les revalorisations insuffisantes : des négociations sont en cours avec l’Assurance Maladie.
Et celui qui qui va subir tout ça c’est le patient !
Ces professionnels de santé sont le dernier maillon de la santé dans les territoires, plus particulièrement dans les déserts médicaux, où ils sont les interlocuteurs de confiance pour les Français qui n’ont pas un accès rapide aux services d’un médecin.
Le député Renaissance Marc Ferracci a lancé récemment des travaux relatifs à la dérégulation des secteurs de l’officine et de la biologie médicale privée, en France. Il promeut actuellement son idée auprès des laboratoires pharmaceutiques, sans pour autant consulter les pharmaciens d’officine qui devront découvrir le projet en même temps que le public.
Cette initiative devrait aboutir à la rédaction d’une proposition ou un projet de loi, poussée par l’Elysée compte tenu de la proximité de Ferracci avec le Président : il est une pièce importante et symbolique du dispositif présidentiel au sein de l’Assemblée nationale. D’ailleurs, la future PPL est d’ores-et-déjà intitulée « loi Macron 2 » en référence au choc de déréglementation insufflé par Emmanuel Macron alors Ministre de l’Economie, en 2016.
L’idée est toujours de faire disparaître les professions réglementées : la spécificité du secteur du soin est niée, et le médicament, assimilé à un produit de consommation. Il est probable que la dispensation à l’unité (DAU) du médicament, que le dernier PLFSS a encore poussée, est la première brique de ce projet global, instillant l’idée que le médicament est justement un produit comme un autre, sans contrainte de distribution ( traçabilité, sécurité…).
Pour notre Groupe Rassemblement National c’est NON !
– Les pharmaciens et les biologistes ne sont pas des commerçants mais des professionnels de santé qui ont reçu une formation hautement qualifiée pour soigner les patients. La médecine est une activité qui ne peut être soumise aux règles du marché, et encore moins à l’ubérisation.
– La pharmacie d’officine est le dernier maillon de la santé dans les territoires, notamment les déserts médicaux. Le pharmacien est l’interlocuteur de confiance pour les patients qui n’ont pas accès rapidement aux médecins. Ce projet est la mauvaise réponse aux déserts médicaux.
– L’Ubérisation de la délivrance des médicaments comme des analyses biologiques, est un risque pour la santé publique.
– C’est un risque pour la confidentialité des données de santé.
– C’est la porte ouverte aux trafics de médicaments.
Je tiens à assurer mon total soutien aux pharmaciens, et garantir que vous pouvez compter sur moi et le @GroupeRN pour vous défendre, face à la faillite que vous promet Emmanuel Macron !”.