Les tsunamis sont maintenant des phénomènes connus du public, en particulier depuis le tsunami du 26 décembre 2004 qui a dévasté les côtes de l’Indonésie et des pays voisins, provoquant la mort de 224 693 personnes et faisant 45 000 disparus. Cet événement catastrophique, de par son ampleur, reste gravé dans toutes les mémoires.

Se propageant à très grande vitesse dans les mers et océans, ces vagues géantes représentent une menace permanente pour les populations vivant dans les zones côtières.

La mer Méditerranée est la plus grande mer intérieure du monde avec ses 2,5 millions de km². De la frontière italienne jusqu’à la frontière espagnole à Cerbère, la côte française est susceptible d’être exposée à un risque de submersion marine. Or, une population importante habite sur cette frange côtière.

Est-ce la réalité de penser que ces populations pourraient être confrontées à une gigantesque catastrophe ? Le département des Pyrénées-Orientales y est-il particulièrement exposé ? De quels moyens dispose-t-on pour faire face à un tel aléa ?

Pierre Serrat

Sorti de l’École Normale d’instituteurs de Perpignan, il poursuit ses études à l’Université de Perpignan puis à Toulouse.

Docteur en hydrologie, chercheur au CNRS, ancien maître de conférences, il a enseigné à Montpellier, Perpignan et Nancy pendant de nombreuses années dans le domaine des risques naturels.

Auteur de plus d’une cinquantaine d’articles scientifiques, ses travaux ont été couronnés par la Société Hydrotechnique de France (SHF-Prix national Henri Milon).

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